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 Une nuance de gris.

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Eirwen
Eirwen
Messages : 8
MessageSujet: Une nuance de gris.   Une nuance de gris. EmptySam 6 Juil - 13:44



Eirwen

Nom : Alawn
Surnom : Léthé, par autodérision.
Âge : 15
Occupation : S'isoler à lire à la bibliothèque, de préférence quelque part où on ne la verra pas.
Inventaire : Un grimoire dans lequel elle gribouille ses pensées. Fantoche s'amuse à prendre ce même grimoire pour en faire un herbier, en partant de la fin. Parce que Fanfan ne sait pas écrire.
Avatar : Kino (Kino no Tabi)  
CaractèreHistoireVeilleur
Personnalité

Tes qualités : Altruiste - Perspicace - Rêveuse
Tes défauts : Taciturne - Pessimiste - Solitaire
Ce que tu aimes : Le calme - L'obscurité - La poésie - La symbolique
Ce que tu détestes : Les contacts physiques - Ceux qui parlent pour ne rien dire - La chaleur
Tes peurs : Se faire oublier. Disparaître à jamais, comme si elle n'avait jamais existé. Être enfermée à jamais dans cet état proche de l'enfer.
Ton rêve : Aucun, si ce n'est être libérée. Son rêve, avant, était d'écrire un livre.

Quand son esprit se fissure, on le remarque tout de suite. Comme un petit « ploc » qui résonne dans la tête, alors que tout tourne au gris. Une branche qui se brise, laissant apparaître ses fibres alors qu’elle continue de se distordre de manière toujours plus grotesque et abjecte. Le cauchemar commence. Quand on est prisonnier de son propre esprit, on peut chercher autant que l’on veut, aucune sorte ne se présente jamais.

Eirwen a toujours été une petite fille calme, un peu à l’écart. Très timide, aussi. Les autres lui faisaient un peu peur, sans trop qu’elle sache pourquoi. Mais pas au point de les éviter ou de s’en cacher. Après quelques réticences, elle finissait le plus souvent par s’ouvrir aux personnes les plus rassurantes, et à se détendre un peu. Mais bon, être sociable n’avait jamais été son truc. Elle préférait observer les autres, les étudier, pour, si elle devait absolument leur parler, ne pas faire d’erreurs. À force d’observations, elle était devenue assez perspicace et arrivait à donner de bons conseils à ses amis sur les problèmes qu’ils pouvaient rencontrer, même si elle était le plus souvent incapable de gérer ses propres soucis.

Elle était assez rêveuse, aussi. Lire des histoires la passionnait. La télé et les jeux, un peu moins, mais les livres… Elle s’y perdait avec plaisir. Tout autour d’elle n’existait plus quand elle était plongée dans une bonne histoire. Ce qu’elle adorait plus particulièrement, c’était la symbolique qui se cachait derrière chaque personnage, chaque situation. Trouver d’innombrables niveaux de lectures à ses œuvres favorites l’occupait la majeure partie du temps. D’ailleurs, elle rêvait, à son tour, d’écrire une histoire pleine de symboles. Mais elle n’avait jamais vraiment eu le courage de s’y mettre, ni le temps. Outre les romans, Eirwen adorait également lire des ouvrages de non-fiction. Plus particulièrement, des traités anciens sur les sciences et la médecine. Elle connaissait sur le bout des doigts les théories des alchimistes du Moyen-Âge et de la Renaissance, et, même s’ils étaient évidemment faux, elle les trouvait absolument passionnant. C’était son petit jardin secret à elle, ses passions un peu bizarres qui la faisaient rêver, sans sa petite bulle. Sa vie n’était pas parfaite, mais elle se plaisait à rêvasser, plus jeune.

Puis son esprit s’est brisé, un jour. Comme un bout de bois que l’on fait craquer doucement alors qu’on le tord, et qui finit par se rompre d’un coup. L’espoir s’en est échappé comme d’une bouteille qui se brise.

Les changements sont drastiques, quand ce genre de choses arrive. On se retrouve incapable de ressentir de la joie. Tout ce qui nous amusait, nous passionnait, nous éveillait, se retrouve fade, sans saveur. L’appétit, comme le sommeil de qualité, viennent à manquer, laissant place à une fatigue et à une lenteur inhumaine.

Eirwen s’est peu à peu complètement isolée. Avoir des contacts avec les autres lui était extrêmement douloureux. Faire des efforts pour avoir l’air d’aller bien, pour sourire, rire, tout cela était épuisant. Alors elle avait arrêté de le faire, pour ne pas être plus fatiguée qu’elle ne l’était déjà. La seule chose qu’on cherche, c’est le repos, et de quoi oublier notre propre vie. Le sommeil, même si mauvais, est la chose la plus réconfortante qu’on puisse avoir.

Dans cet état, la seule chose qu’on puisse souhaiter, c’est de guérir.
Histoire

Colorée.

Une explosion de couleurs, un 9 janvier. Des couleurs qui éblouissent, qui agressent les yeux, qui se mélangent et se reforment dans tous les sens, jusqu’à ne plus en avoir. Comme à chaque peinture nouvellement créée, les couleurs vives partent dans tous les sens. Eirwen était très curieuse et réactive, quand elle était petite. Elle avait un grand frère, beaucoup plus âgé (une dizaine d’années de plus) qui s’occupait de lui faire découvrir de nombreuses choses, ou du moins au début. Dessins animés, jeux vidéos, livres, musiques, elle était très intéressée par la culture dès qu’elle était capable de l’apprécier, même si elle ne comprenait pas tout.

Pastel.

C’est vers ces cinq ans qu’Eirwen, qui entrait peu à peu à l’école avec les « grands », commença à montrer ses premiers traits de caractère sociaux. Les autres lui faisaient un peu peur, déjà à cet âge. Pas qu’elle les détestait, mais elle n’était pas forcément à l’aise à discuter avec ses camarades, et, dans la classe, elle avait tendance à s’isoler volontairement des autres et à rêvasser toute seule dans son coin. À huit ans, son frère aîné s’en alla vers l’Université et elle se mit à le voir de moins en moins. Ses relations avec ses parents, cordiales mais distantes, ne l’encouragèrent pas vraiment à s’ouvrir aux autres. Mais ça ne posait pas de problèmes pour elle. Elle n’était pas dérangée par le fait de vivre seule, un peu dans sa bulle. C’était sa zone de confort, là où elle pouvait s’imaginer des aventures dont seule elle avait le secret. Elle s’était faite quelques copines, mais pas vraiment d’amis très proches, au vu de son tempérament distant. Mais ce n’était pas grave, ça lui allait. Les années passaient, et de l’école primaire, elle arriva au secondaire. Neuf, dix, onze, douze ans. Les années s’enchaînaient et se ressemblaient, pour la plupart. Il n’y avait qu’un détail qui changeait, et c’était à la maison. Sa mère avait tendance à boire un peu de temps en temps. Elle buvait quelque chose qu’Eirwen n’avait jamais goûté, et qu’on lui interdisait très clairement de toucher. Mais vu l’odeur que cela avait, ça ne lui faisait de toutes façons pas vraiment envie.

Terne.

Ce qui était un verre par semaine devint lentement, au fil des mois, un verre par jour, puis un verre par repas. Et peu à peu, le comportement de sa mère s’était mis à changer. Elle avait tendance, elle aussi, à s’isoler des autres, comme Eirwen le faisait. Mais c’était clairement différent à ses yeux ; quelque chose qui la mettait extrêmement mal à l’aise. L’ambiance à la maison se dégrada très vite, et le père et la mère de la jeune fille commencèrent à se disputer, de plus en plus violemment. Son aîné n’étant pas là, Eirwen se retrouva isolée au milieu du conflit, et, incapable de s’en éloigner ou de s’en défendre, se laissa descendre par ce qui se passait autour d’elle. Elle se mit à stresser de plus en plus, et à avoir des soucis de sommeil. Mais elle ne dit rien. Fidèle à son caractère, elle encapsula tous ces soucis et les enfouit profondément, faisant comme si de rien n’était dans sa vie de tous les jours, que ce soit à l’école ou à la maison. Cependant, plus les mois passaient, plus elle avait de choses à enfouir, et plus cela devenait difficile. Le stress se changea assez vite en anxiété permanente, et il lui arriva, en privé, de craquer quand elle n’en pouvait plus. Elle se trouvait ridicule, à enfouir sa tête dans ses mains, accoudée sur le bureau de sa chambre, et à trembler silencieusement, le souffle court. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle se disait que ces soucis allaient forcément se régler d’eux-mêmes, qu’il fallait qu’elle tienne le coup, qu’elle en était capable. Qu’elle n’avait pas à être faible et à craquer. Ces moments, seule avec ses soucis, étaient au départ épars. Mais plus le temps passait, plus ils étaient rapprochés dans le temps, et surtout, plus ils étaient violents et douloureux. Le sommeil se faisait de plus en plus rare et de moins en moins réparateur. La fatigue s’ajouta à la solitude et à l’anxiété, et elle se sentait de moins en moins bien.

Grise.

Jusqu’au jour où la maison craqua. Un verre, une engueulade de trop. Ça n’a pas duré plus de trois minutes, mais Eirwen s’en souviendrait toute sa vie. Des mots très durs, échangés comme des coups de couteaux. Des hurlements. Des murmures venimeux. Des regards assassins. Elle ne se souvenait de rien, si ce n’était de la violence de l’instant. Puis du bruit de la porte qui claque, et de la silhouette de sa mère qui s’éloignait de la maison. C’est là qu’elle a senti quelque chose se briser, dans son cerveau. Comme une bulle qui éclate, ou un morceau de bois sec qui se brise en deux. À partir de cet instant, Eirwen eût l’impression d’une brume, grise, qui l’entourait constamment. Elle se sentit étrangement mal. Émotionnellement, elle était devenue un mur dont la peinture fraîchement posée séchait au soleil. Comme si ses sentiments étaient douloureusement paralysés. Comme si elle était une simple spectatrice distante de sa propre vie, incapable d’agir sur celle-ci.

Noire.

Elle était seule avec son père. Seule avec quelqu’un, plein de colère, qui n’avait personne sur qui la verser à part elle. Et elle, elle encaissait le tout comme un corps anesthésié encaisse des coups de couteaux. Elle ne disait rien. Elle ne laissait rien paraître. Mais elle était de plus en plus mal. Au loin, au plus loin qu’elle pouvait se projeter, tout était noir comme la nuit. Si le soleil se levait tous les matins, il la laissait indifférente. Elle était toujours frigorifiée par la fraîcheur de la nuit. Ce qui se passait autour d’elle ne lui faisait plus rien. Sa tristesse sourde était comme une éponge qui absorbait toutes les autres émotions qui l’assaillaient. Elle s’est isolée plus qu’elle ne l’était déjà. Elle n’avait plus envie d’aller au lycée. Plus envie de parler aux autres, d’apprendre, de lire. La seule chose qu’elle voulait, c’était dormir. Un sommeil qui ne reposait pas, mais qui lui faisait oublier l’espace de quelques heures sa propre situation. La fatigue la prenait malgré ces heures passées à dormir. Son père fut incapable de comprendre ce qui arriva à la jeune femme et se mit plus encore en colère contre elle. Mais elle y était insensible. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait s’en préoccuper. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait continuer à faire quoi que ce soit.

Un soir, elle s’endormit un peu plus profondément que d’habitude. Et une lumière douce s’était mise à briller, au loin, dans la nuit. Sans y croire, elle s’en approcha doucement.
Fantoche

Voir ci-dessous



Derrière l'écran

Dans la vraie vie, je m'appelle Morgan mais vous pouvez aussi m'appeler Grom. J'ai 24 ans et je suis un garçon. J'ai découvert le forum via topsites et si vous voulez en savoir plus sur moi, je peux vous dire que CAFÉ.


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Eirwen
Eirwen
Messages : 8
MessageSujet: Re: Une nuance de gris.   Une nuance de gris. EmptySam 6 Juil - 13:44



Fantoche

Surnom : Fanfan
Groupe : Veilleur
Type : Humanoïde
Occupation : Enfin finir par sortir Eirwen de son trou pour qu'elle arrête de badder toute seule dans son coin.
Inventaire : Aucun
Avatar : Etihw (Grey Garden)    
CaractèreHistoireCapacités
Personnalité

Tes qualités : Optimiste - Empathique - Altruiste
Tes défauts : Hyperactif - Naïf - Maladroit
Ce que tu aimes : Les fleurs - La lumière - La musique
Ce que tu détestes : La cruauté - Le silence - Se faire ignorer
Tes peurs : N'être personne - Être invisible - Être oublié.
Ton rêve : Devenir un vrai petit garçon (ou une vraie petite fille)

Fantoche est l’incarnation de ce qu’Eirwen a perdu. L’espoir. La foi en soi et en l’avenir. Le désir d’aimer, de ressentir de la joie, du bonheur. Il est le blanc complémentaire au noir d’Eirwen. Là où Eirwen est molle, fatiguée en permanence, Fantoche est toujours prêt à tout, complètement surexcité, bondissant presque sur place. Là où Eirwen recherche le calme et l’isolation, Fantoche a toujours besoin d’être stimulé par ce qui l’entoure. Fantoche recherche le lien avec les autres, et veut se sentir vivant coûte que coûte. Eir ! Il fait beau aujourd’hui, viens donc jouer dehors avec moi ! Son apparence d’enfant d’un peu moins de dix ans reflète assez bien son esprit. Naïve, hyperactif, prête à tout pour aider son prochain, Fantoche est un véritable gamin qui vous veut vraiment du bien.

Sentir le vent sur sa peau lorsqu’on court à toute vitesse sur la route, prendre une grande inspiration en sortant la tête de l’eau glacée, courir pieds nus dans ROUAAAGES l’herbe. Ces petites sensations, c’est ce qu’il cherche. Là où Eirwen s’est désintéressée de la vie, Fantoche veut qu’on lui prouve chaque seconde qu’il est bien là, parmi les autres. Qu’il est plus qu’une idée, qu’un concept avec une voix. Fantoche a en effet peur de n’être qu’une ombre, celle d’Eirwen. Et pourtant, il est une explosion de couleurs là où elle n’est qu’une silhouette grise. Pourquoi ? Peut-être que, d’une certaine manière PAPILLON, il force le trait pour convaincre les autres – mais surtout lui-même – qu’il est bien là. D’une certaine façon, il se rapproche de celle qu’il protège, sur ce point. Tous les deux sont terrifiés de disparaître, mais contrairement à Eirwen qui pense qu’il s’agit d’une fatalité, Fantoche est encore persuadé qu’il peut y réchapper.

Bien évidemment, Fantoche est très attaché à Eirwen. Tout d’abord parce que c’est son ange gardien, et qu’il est donc naturel qu’il s’inquiète pour elle. Mais il y a également une autre raison. Fantoche est capable de CE NUAGE EST TROP BEAU EIR VIENS VOIIIIR voir ce que ressentent les autres, c’est son petit truc en plus. Et, malheureusement pour lui, les sentiments d’Eirwen sont douloureux à voir.

Elle est grise. Gris très, très sombre. Un gris si sombre qu’il l’éblouit, d’une certaine façon. Et ça lui fait mal, très mal. Alors, Fantoche s’est donné pour mission ALLEZ VIENS DEHORS IL FAIT BEAU, EN PLUS LA LUNE EST SUPER BEEELLE d’éclaircir et de colorier ce gris triste en quelque chose de plus joli, de plus doux.
Histoire

Voir histoire d'Eirwen.

Capacités

Empathie
Capacité à connaître et à comprendre instinctivement les émotions ressenties par les autres, sans avoir à communiquer avec ces personnes. Ce pouvoir se limite aux émotions, et non pas aux pensées elles-mêmes.

Pour Fantoche, cela se manifeste par une sorte d'aura autour des gens qu'il/elle croise. La couleur de l'aura lui donne l'émotion actuellement ressentie par la personne. Pour info, celle d'Eirwen est, la quasi totalité du temps, d'un gris très sombre.

Phytokinésie
Le pouvoir de créer, faire pousser, flétrir ou fleurir les plantes. Théoriquement, Fantoche est capable de faire tout ça, mais par conviction elle ne s'autorise qu'à créer ou à faire grandir des végétaux, pas à les détruire. Ses plantes de prédilection sont les roses, mais Fantoche est également capable de faire pousser d'autres types de plantes. Il a cependant du mal avec les arbres, qu'il juge trop gros.

Fantoche est également capable de discuter avec les plantes. Mais surtout avec les fleurs, parce que ce sont elles qui ont la plus jolie des langues. C'est fou ce qu'elles peuvent dire quand on leur tend l'oreille.


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Lighthouse
Lighthouse
Messages : 170
MessageSujet: Re: Une nuance de gris.   Une nuance de gris. EmptyMer 10 Juil - 15:44



Tu es validée !

Bienvenue au phare !
Wow! Ta fiche est vraiment chouette, bien fournie et l'histoire est tellement bien **.   Avoir une histoire et une description aussi bien détaillée pour ton Veilleur est super et j'ai pris énormément de plaisir à découvrir Eirwen et Fantoche! heart
J'ai hâte de découvrir Fantoche en train de tirer Eirwen par le col à travers tout le Phare  oh snap  
Tu es bien-sûr validé, amuse-toi bien sur Lighthouse =D

Avant de commencer à explorer le phare, n'oublie pas de mettre le lien vers ta fiche dans ton profil ainsi que recenser ton avatar. Tu peux désormais créer ton carnet de bord et commencer à chercher des partenaires de RP. Tu peux aussi jeter un œil aux défis mensuels et aux quêtes de Tikki qui te permettront de gagner plein de babioles et les dépenser dans la boutique de Garmil. Bon amusement !

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MessageSujet: Re: Une nuance de gris.   Une nuance de gris. Empty

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